Les patients sont de plus en plus à la recherche de solutions non invasives afin de conserver une image corporelle naturelle, non remaniée par la chirurgie, sans cicatrice.
En effet, un visage commençant à révéler les stigmates du temps qui passe (rides, relâchement, bajoues, ptôse des paupières, début de double menton…) peut devenir source de complexes, dans une société axée sur le paraître et la performance. Lorsque le patient estime que son état psychique n’est plus en adéquation avec son état physique, il existe aujourd’hui une alternative au lifting chirurgical pour restaurer l’ovale du visage, sans en modifier les expressions et remettre sous tension les tissus affaissés :
Le lifting médical par Ultrasons Focalisés de Haute Intensité (HIFU).
LE LIFTING SANS CHIRURGIE : COMMENT CA MARCHE ?
Cette technologie est apparue en 2010 aux Etats-Unis. Les ultrasons sont des ondes tout à fait inoffensives, qu’on utilise depuis très longtemps en médecine thérapeutique et qui, lorsqu’elles convergent, ont une grande puissance énergétique. Une des applications les plus connues de ces ondes, c’est l’échographie.
Les ultrasons focalisés vont chauffer le derme (points de coagulation). Avec cette technologie, on va créer des impacts de coagulation sous la peau jusqu’à 4,5 mm de profondeur pour les parties les plus charnues du visage, mais également au niveau du SMAS (Système Musclo Aponévrotique Superficiel, la nappe fibreuse située entre l’hypoderme et le muscle qui soutient la peau du visage).
La partie qui a coagulé va se rétracter. On obtiendra un effet de lissage et de tension en surface de la peau, associé à une amélioration de la texture cutanée. Cet effet thermique va activer la production de collagène et d’élastine, donc stimuler le processus de régénération de la peau.
Les indications ciblent principalement les patients de 35 à 55 ans avec un début de double menton, des bajoues et/ou des rides débutantes.
Les indications ne sont pas celles de la chirurgie, cette technique n’est donc pas conseillée aux personnes âgées avec un relâchement cutané important.
Le traitement est déconseillé aux femmes enceintes ainsi qu’aux patients souffrants « d’une infection cutanée, d’une maladie inflammatoire évolutive, ou d’une maladie auto-immune ».
Enfin, pour les personnes porteuses d’un implant ou d’un appareil dentaire, une compresse est appliquée entre la gencive et la joue afin de neutraliser la transduction des ultrasons.
QUELLES SONT LES CONTRE INDICATIONS ?
Il n’y pas de contre-indication pour les patients présentant des tâches de rousseurs ou de la couperose.
L’effet souhaité est visible dans les deux à trois mois avec un résultat optimal à six mois.
En cas de relâchement conséquent, il est possible de proposer une deuxième séance à six mois, pour accroître l’effet tenseur.
Les effets perdurent 18 à 24 mois. En prévention, pour un relâchement cutané modéré, une séance par an est suffisante.
QUELS SONT LES RÉSULTATS ?